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Fièvre catarrhale En savoir plus : symptôme, mode de transmission, etc.
Quel danger pour l'Homme ? D'où vient cette maladie ? Comment se transmet-elle ? Quels sont les symptômes chez les ovins et bovins ? Réponses.
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La fièvre catarrhale, également appelée " Bluetongue " (maladie de la langue bleue) est une maladie virale. Elle affecte les ruminants et se manifeste chez les ovins principalement. Chez les bovins et les caprins, la maladie est le plus souvent inapparente, mais ces espèces constituent des réservoirs de la maladie.
Les mesures contre la diffusion de la fièvre catarrhale sont d’application pour toutes ces espèces d’animaux et valent donc également par exemple pour tous les éleveurs, les parcs animaliers, les fermes pour les enfants, les particuliers, etc.…
Un Culicoides infecté le reste à vie, et une seule piqûre de l’insecte infecté suffit pour transmettre la maladie. A ce jour, 24 sérotypes différents du virus bluetongue ont été recensés.
A l'heure actuelle, l'origine de la maladie de la maladie n'est pas connu. Le laboratoire de référence communautaire de Pirbright (Royaume-Uni) a déterminé qu'il s'agissait du serotype n° 8 du virus qui n'a jamais été signalé en Europe auparavant. Des recherches (piégages entomologiques) sont en cours pour déterminer le type de Culicoides vecteur.
- inflammation de la cavité buccale,
- langue gonflée et parfois bleue,
- troubles alimentaires,
- écoulements naseaux importants.
Après une semaine, les animaux boitent et peuvent refuser de se déplacer. Avortement spontané chez des brebis pleines.
La mortalité survient dans les 10 à 12 jours en moyenne après le début de la maladie. Si l'animal résiste, la convalescence commence vers le 15ème jour, mais est toujours très lente. La maladie est très débilitante : stérilité, retards de croissance, qualité de la viande altérée. La mortalité est en moyenne de 5 à 10%, jusqu’à 20%. Dans ce cas, elle est engendrée par les maladies intercurrentes sévissant dans ces mêmes troupeaux.
La morbidité peut atteindre 80%, voire davantage dans les troupeaux où les animaux sont mal entretenus (nourriture, abreuvement et hygiène insuffisants).
Avec l'épizootie actuelle (cf cas en Belgique, Pays-Bas, Allemagne et cas isolés en France), la morbidité et la mortalité sont moindres.
Les signes cliniques observés dans l’épisode actuel sont les suivants : œdèmes et ulcérations buccales ou nasales, boiteries, œdème et érythème des mamelles.
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N'est pas transmissible à l'homme
Le virus n’est pas dangereux pour les hommes. Seuls les ruminants peuvent être malades de ce virus, c’est à dire les bovins, moutons, chèvres, cerfs, chevreuils, mouflons, buffles, chameaux, dromadaires et lamas.Les mesures contre la diffusion de la fièvre catarrhale sont d’application pour toutes ces espèces d’animaux et valent donc également par exemple pour tous les éleveurs, les parcs animaliers, les fermes pour les enfants, les particuliers, etc.…
Transmission par des "moucherons"
Le virus de la fièvre catarrhale se transmet entre les ruminants essentiellement par l'intermédiaire d’insectes du genre Culicoides (moucheron), petit insecte de 1 à 3 mm de long). En phase de virémie, le virus peut également être retrouvé dans les produits de reproduction : semence, ovule et embryon. Les ruminants ne peuvent pas s’infecter entre eux.Un Culicoides infecté le reste à vie, et une seule piqûre de l’insecte infecté suffit pour transmettre la maladie. A ce jour, 24 sérotypes différents du virus bluetongue ont été recensés.
Origines de cette épizootie de fièvre catarrhale
Sur les 1250 espèces de Colicoides recensées, toutes ne sont pas vectrices. En Afrique et dans le sud de l'Europe, on trouve retrouve surtout Culicoides imicola comme principal vecteur de la FCO (c'est le cas de l’épizootie de FCO en Corse depuis 2000).A l'heure actuelle, l'origine de la maladie de la maladie n'est pas connu. Le laboratoire de référence communautaire de Pirbright (Royaume-Uni) a déterminé qu'il s'agissait du serotype n° 8 du virus qui n'a jamais été signalé en Europe auparavant. Des recherches (piégages entomologiques) sont en cours pour déterminer le type de Culicoides vecteur.
Symptômes chez les moutons
La période d’incubation dure de 2 à 8 jours (jusqu'à 20 j.). Les symptômes se manifestent : - grosse fièvre (41 à 42°C) pendant plusieurs jours,- inflammation de la cavité buccale,
- langue gonflée et parfois bleue,
- troubles alimentaires,
- écoulements naseaux importants.
Après une semaine, les animaux boitent et peuvent refuser de se déplacer. Avortement spontané chez des brebis pleines.
La mortalité survient dans les 10 à 12 jours en moyenne après le début de la maladie. Si l'animal résiste, la convalescence commence vers le 15ème jour, mais est toujours très lente. La maladie est très débilitante : stérilité, retards de croissance, qualité de la viande altérée. La mortalité est en moyenne de 5 à 10%, jusqu’à 20%. Dans ce cas, elle est engendrée par les maladies intercurrentes sévissant dans ces mêmes troupeaux.
La morbidité peut atteindre 80%, voire davantage dans les troupeaux où les animaux sont mal entretenus (nourriture, abreuvement et hygiène insuffisants).
Avec l'épizootie actuelle (cf cas en Belgique, Pays-Bas, Allemagne et cas isolés en France), la morbidité et la mortalité sont moindres.
Symptômes chez les autres animaux
Les autres ruminants sont beaucoup moins malades lorsqu’ils sont infectés par le virus de la fièvre catarrhale. Les symptômes sont beaucoup moins prononcés que chez les moutons. La gueule peut ainsi s’infecter légèrement, s’accompagnant de salivation légère. Chez les femelles gestantes, le virus peut provoquer un avortement. Il se peut également que les symptômes soient complètement absents.Les signes cliniques observés dans l’épisode actuel sont les suivants : œdèmes et ulcérations buccales ou nasales, boiteries, œdème et érythème des mamelles.
Durée d'activité du virus
Les ruminants infectés, quels qu'ils soient, sont considérés contagieux pendant 60 jours (Code de l'OIE révisé en 2005).- Pour accéder à la fiche "La fièvre catarrhale du mouton" sur le site du Ministère français de l'agriculture, cliquez ICI
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